première journée à Kerifresh

Le problème avec les rain forest, c'est que, bon, y'a la forest, très bien, mais y'a aussi la rain. Ce qui donne que si on part faire les courses à vélo en T-shirt avec le soleil, on revient trempé sous la pluie.
Ma première journée d'introduction chez Kerifresh c'est bien passé, je comprend grosso modo ce que les gens me disent, et j'ai une problématique de stage qui commence à se préciser. ça donne: "reduce the kiwifruit repacking". Je serai aussi impliqué dans le système qualité en effectuant des audits internes.
Mes collègues de boulot sont très sympas, surtout Sue, avec qui je partage le bureau, qui a une grande patience et qui m'explique doucement tout ce que je veux.
Je découvre les "supermarchés" neo-zélandais. C'est assez folklorique.
Dimanche soir, j'ai mangé avec Mlle X chez d'autres français. Une vraie soirée gauloise, avec du fromage, du vin du blanc jusqu'au rouge, et des gens fantastique. On s'est marré toute la soirée. Nous avons dignement rendu hommage à Alain Baschung qui était mort le jour même en écoutant des morceaux à lui sur un superbe media center relié à une télé hd et un home cinema 7.1. Thierry, le français en question, est marié à une asiatique, qui parle donc chinois. Leurs enfants parlent donc nickel français, anglais, et chinois. Quand ça fait une semaine qu'on essaie de baraguiner de l'anglais et qu'on voit ça, ça deprime. Je parle pas non plus de l'autre couole de français qui nous a rejoins dans la soirée. Enfin un français marié à une polonaise. Les enfants se limitent à anglais/français il me semble. Enfin vachement mieux que moi en tout cas. Là au milieu a debarqué une taïwanaise de 14 ans, ramenée par Viga (la polonaise), qui va passer un mois en nouvelle zélande en échange avec l'école. La pauvre a du se sentir débarqué chez les fous.
Mlle X est repartie ce matin a Tauranga, et je suis donc désesperement seul dans mon backpackers où, très étonnament, il n'y a pas de backpackers. Il parait que c'est la crise. Donc pour le moment, je suis tout seul avec les travailleurs tonguais qui regardent le rugby à la télé.
A demain pour de nouvelles aventures.