La nuit, c'est noir
Hier, je suis allé faire un petit tour dans la foret à coté. L'idée était de faire des photos de nuit. Sur le cout de 20h, à la nuit tombante, je me retrouve donc à l'entrée de la foret, qui ressemble à première vue à un joli jardin aménagé, avec des petites fleurs et un chemin bien tracé. Je m'engage donc sur cette voie engageante. Bien vite, la nuit tombe pour de vrai. Et la nuit, ici, c'est noir. Vachement noir. Surtout quand y'a pas de lune. Je sors donc la frontale, j'avais prévu le coup. ET là, au milieu de la foret, on n'entend plus les voitures. Mais c'est pas silencieux pour autant. Une foret française, on entend, au loin, une chouette. Ici, on entend des tas de trucs, et, ils sont vachement près. Pour certains, comme les possums, on les voit vachement bien, leurs yeux brillent au milieu de nul part. Y'a aussi ceux que l'on ne voit pas, mais que l'on entend, et qui font des drôles de bruits, absolument non identifiables pour un européen.
Le potentiel photographique de cette forêt est énorme. Et inversement proportionnelle à ma résistance nerveuse dans cet environnement. Les grosses arraignées qui vous tombent dessus, les opossums qui détalent, les ombres de la frontale qui font croire que tout bouge, autant de choses qui rendent un brun tendu.
Ah, les blattes. A un moment, j'ai trouvé un arbre très chouette, sur lequel j'ai décidé de faire quelques photos. Je suis donc monté dedans, je fais plusieurs photo grâce à ma télécommande (merci Nico), jusqu'à lever un peu la tête, et me rendre compte de la faune présente sur le tronc et au dessus de ma tête. Un mélange de grosses arraignées velues et de blattes de tailles respectables, avec des grosses papattes pour sauter, heureusement pas dans ma direction, et des antennes de bien 10 centimètres. Hum, charmant.
J'ai finalement décidé de rentrer par la route plutôt que de me retraverser la foret dans l'autre sens.
Ah, ça y est, j'ai mon virement. Je vais pouvoir chercher une voiture.